mai 12, 2025 Temps de lecture: 2 minutes

J’ai acheté ça à la librairie Les Vagues

• Transidentités et transitudes Karine Espineira et Maud-Yeuse Thomas
• Voleuse de Lucie Bryon
• Girlfriends de Sara Soler

J’ai besoin de fun et mignon.
Malheureusement Transphobia de Éli Hervé n’était plus en stock (ce qui est une bonne chose d’un point de vue des stocks), alors je frimerai une prochaine fois

mai 11, 2025 Temps de lecture: 4 minutes

Aujourd'hui j'ai fait ce que j'évite absolument, et l'impact sur moi me montre que j'ai raison : un aller-retour dans le centre-ville de Nantes, dans la même journée.

• J'ai vidé, rempli et vidé le lave-vaisselle.
• Je suis allée chez un médecin généraliste pour lui parler de mon front. Merci aux personnes sur Mastodon qui m'ont donné des pistes, ça a alimenté la conversation. J'ai eu le bonheur de trouver une médecin qui m'a écoutée, pondéré les suggestions, et n'en a rejeté aucune de front (hahahaha). La conclusion : on va attendre le retour de mon chirurgien pour avoir son avis, et le laisser me prescrire une échographie (pour voir si ce sont les tissus mous qui s'accumulent) ou un scanner (pour voir si ce sont les os et la plaque métallique qui bougent, ce qui est vraiment moins probable). J'espère pouvoir avoir cet avis lundi. Je suis un peu rassurée que la médecin ne soit pas alarmée. Mais pas au point de ne plus être stressée à ce sujet.
• Nous avons visité un magasin de jeux d'occasion et mon amoureuse m'a offert Life is Strange: True Colors sur Switch. 
• Nous avons déjeuner chez Tokki, un petit restaurant coréen et c'était très bon, mais le niveau sonore a commencé à m'atteindre sérieusement.
• Nous avons passé une heure dans la librairie queer Les Vagues, dont les vitrines viennent d'être brisées. Ça a fait chaud au cœur de voir les gens passer et se mobiliser, et nous avons acheté ce que nous pouvions pour soutenir la librairie. Venez le faire si vous pouvez. 
  
• J'ai présumé de mes forces et nous sommes passées chez Hema, parce que mes voyages à Amsterdam me manquent et maintenant que mon amoureuse Amstellodamoise déménage, ce n'est plus là que nous nous retrouverons. Je crois que j'ai dormi dans le train du retour.
• J'ai essayé de faire un tour d'une fête locale en rentrant, mais nous étions vraiment à différents stages de meltdowns et nous sommes rentrées nous effondrer en silence.
• J'ai regardé les épisodes 4 à 7 de la seconde saison d'Andor et je suis très très enthousiaste (un tout petit peu moins sur le 7 que je trouve plus lent et vide, mais je suppose que c'est une exposition pour les 8 et 9, demain). 

Demain si tout va bien, ne pas bouger pour récupérer.

mai 10, 2025 Temps de lecture: 2 minutes

Aujourd'hui, je me suis levée encore pleine de l'anxiété de la veille, additionnée au brouillard coutumier des anxiolytiques du coucher. Ça ne me manquait pas du tout.

• J'ai annulé hier soir mon cours de vietnamien de ce matin. Je n'aurais pas eu la force.
• J'ai trouvé un rendez-vous chez un médecin généraliste demain pour parler de mon front.
• J'ai préparé le petit déjeuner, vidé et rempli le lave-vaisselle.
• J'ai fait le marché avec mon époux·e, et j'ai brodé une petite heure à mon expo à la librairie.
• Nous avons vendu pleins de navets avec une belle plus-value qui nous a permis de rembourser le prêt de la construction du premier étage de la maison (dans Animal Crossing).
• Je suis allée chercher à la gare mon amoureuse qui vient passer quelques jours à la maison.
• Nous sommes allées à un pique-nique de l'asso queer locale. C'était très calme et détendu et accueillant et j'aime beaucoup ! Nous sommes rentrées quand il a commencé à faire froid.
• J'ai nourri les chattes.
• Nous avons regardé les trois premiers épisodes de la saison 2 de la série Andor. Je ne peux pas dire que je suis surprise par la qualité, parce que la première saison avait mis la barre très haut ; en tout cas je suis soulagée que la qualité se maintienne. Je suis impatiente de continuer demain si je peux.

avril 28, 2025 Temps de lecture: ~1 minute

Aujourd'hui, je ne suis pas encore remise du vaccin et j'ai mal un peu partout. Réveillée par les bruits des voitures et la lumière du soleil, jamais un bon début.

• J'ai vidé et rempli le lave-vaisselle, préparé le petit déjeuner pour mon époux·e. Nous avons acheté les navets hebdomadaires dans Animal Crossing.
• J'ai participé à un groupe de parole pour parents trans. C'était un peu court (je suis arrivée en retard) mais ça fait du bien. Rien à voir avec http://transparentday.org mais c'est le même besoin.
• J'ai trouvé des documents intéressants dans mon arbre généalogique, notamment une piste pour trouver des détails sur le grand-père adoptif de ma grand-mère, dont on n'a rien d'autre qu'un nom peu commun, Moïse Mossessou, et une date de naissance, le 16 avril 1879 à Pondichéry. Les pistes ne donnent toujours rien, mais donnent l'impression d'avancer.
• J'ai brodé le petit badge pour Claire, et sur ma lancée j'ai commencé un autre pour moi.
• J'ai regardé de nouveau le documentaire Les peuples du Nord Viet Nam avec mon époux·e, pour partager la beauté des paysages, et des broderies.

avril 25, 2025 Temps de lecture: 3 minutes

J'ai commencé ce projet en 2022 avec l'idée de faire la plus grande surface possible avec mes ressources, j'avais en tête une robe. C'était probablement trop ambitieux pour arriver à la finir d'une traite. Je l'ai mise en pièce plusieurs fois, pour en faire un t-shirt, puis un châle, puis une jupe. C'est la beauté de ce medium, tant qu'on opère avec soin, la cotte de maille est réutilisable, en gardant des surfaces les plus grandes possibles, mais s'il le faut même anneau par anneau (sauf pour la cotte de maille rivetée, c'est un art très différent).

Dans l'état actuel j'ai l'impression d'avoir terminé, dans le sens, où je peux porter cette pièce sans me dire en permanence "non je veux changer ça", même si je sais déjà ce que je voudrais changer juste en regardant les photos.

J'espérais réaliser un top que je pourrais porter sans rien dessous, j'ai peur de ne pouvoir le faire que dans des contextes privés ou festifs, dans la vie de tous les jours je vais garder un t-shirt dessous ! 

L'idée d'ajouter le labrys est venue il y a quelques semaines, en réalisant que j'allais manquer d'anneaux anodisé violets pour finir le projet. Il est hasardeux de commander des pièces en plusieurs fois, parce que les bains de couleurs peuvent changer énormément d'un mois, d'une année sur l'autre, donc j'ai voulu insérer des anneaux nature. Comme mon objectif était de faire un triangle, afin d'avoir un bord lisse en respectant le sens des mailles, j'ai eu l'idée du premier drapeau lesbien.

Ce design a été créé en 1999 par un homme (a priori ?), Sean Patrick Campbell, qui est aussi responsable des drapeau Bear, Cowboy, et Feather/Drag. La hache a double tranchant, héritage des Amazones, est un symbole féministe lesbien depuis les années 1970 ; le triangle noir est le patch imposé aux lesbiennes dans les camps de concentration nazis (Wikipedia). Quant à la couleur violette, c'est un symbole saphique (littéralement), en lien avec un poème de Sappho où elle pleure une amoureuse perdue, Atthis, qui portait des fleurs violettes (plusieurs traductions de ce poème grec éolien). Il n'était pas question pour moi de reproduire un drapeau à l'identique, mais de rendre hommage à des symboles qui seront repéré par… les bonnes personnes. 

avril 18, 2025 Temps de lecture: 17 minutes

publié le 04/12/2023, par Hanneli Victoire, et Pauline Gauer

Le premier homme trans enceint a accouché à la maternité des Lilas (93). Progressiste et engagé, l’établissement est une adresse refuge pour la communauté LGBTQI+. Elle est pourtant menacée de fermeture. Des parents queer se mobilisent.

« On voulait un cadre le plus humain possible en tant que couple queer et racisé », explique de sa voix très douce Jena, la quarantaine. D’origine vietnamienne, sa compagne est quant à elle Guadeloupéenne. Les deux mères ont entendu des tas d’histoires de racisme, de LGBTIphobie ou de violences obstétricales pendant des grossesses. « On souhaitait une équipe qui respecte nos choix au moment de l’accouchement, sans forcer à quoi que ce soit. » Ces femmes ont trouvé l’accompagnement et la bienveillance qu’elles espéraient à la maternité des Lilas (93), où la compagne de Jena a accouché d’un petit garçon l’été dernier : Lire la suite