Aujourd’hui, j’accueille une amie et son compagnon à la maison.
Je leur fait visiter la ville, puis nous nous posons à la maison pour tester le jeu Palia.
Nous partageons un gros intérêt pour KPop Demon Hunters.
Bonne fête à nos adelphes non-binaires, et ça inclut mon époux·e.
Je passe une heure en visio avec mon enfant et ma co-maman, j’aime beaucoup le regarder compléter des puzzle pendant qu’il me raconte des histoires. Nous avons, entre autres, l’hypersensibilité au bruit en commun, et nous n’avons pas entendu de pétards ou de feux d’artifice.
Je continue à broder le dos de ma veste.
Nous passons la soirée dans une île mystère d’Animal Crossing, c’est notre stratégie les quelques derniers jours pour essayer de trouver les insectes qui nous manquent. Les grillons et les scarabées se cachent.
Notre personnage, en tenue de marin, montre un inventaire pleins de scarabées rares, quatre exosquelettes de grillons, deux grands requins blancs et deux poissions scies.
Je prends des photos du ciel étoilé, puis je dessine les constellations que je reconnais pour les transmettre à mon époux·e.
Photo du ciel nocturne, avec les constellations de la Grande Ourse, la Petite Ourse et une partie du Dragon proprement dessinées par dessus.
Aujourd'hui, nous allons au marché pour faire le plein de légumes pour la semaine. Je m'arrête chez un vendeur de vélos pour poser des questions sur l'occasion et le modèle que je recherche. Nous prenons deux lattes à emporter et nous rentrons à l'ombre, la vague de chaleur a repris.
Aujourd'hui ça fait cent jours que je tiens ce journal en ligne. Je suis assez fière de ma relative constance, même si le rythme est moins régulier que je voudrais. J'essaie d'être clémente avec moi-même.
Dans notre appartement précédent, j'avais taillé sur mesure des plans de travail en bois pour la cuisine, et j'avais réussi à les recycler dans notre cuisine actuelle, en les complétant avec un nouveau panneau, et des chutes de la première découpe. J'avais poncé et verni le nouveau panneau, mais il semble à l'utilisation que deux couches n'étaient pas suffisantes pour une utilisation quotidienne ; et les morceaux recyclés avaient été cirés mais pas vernis, donc toujours susceptible de prendre des marques de liquides. Mon époux·e a profité de ma dernière absence pour vider les plans de travail pour commencer à poncer, mais n'a pas réussi à finir à la main, j'ai terminé à la ponceuse électrique avec les feuilles que nous avions quand même trouvées, et mon époux·e a pris le relai pour poser cinq couches de vernis, ce qui devrait être maintenant plus rassurant.
Je relance l'agence qui m'avait inscrite à l'entretien d'embauche de mercredi. Comme c'est prévisible, l'entreprise qui promet de rappeler, quel que soit le résultat, ne rappelle pas quand le résultat est négatif. Je contacte une autre agence, avec laquelle j'ai déjà travaillé, pour confirmer que je suis intéressée par le contrat qu'elle m'a proposée : travailler trois semaines en support informatique pour un client prestigieux, à qui j'avais déjà donné satisfaction à la rentrée l'an dernier. Confirmation après la fête nationale.
Alors que je brode mon calendrier de températures, ma co-maman fait signe, et je passe quelques joyeuses minutes en visio avec elle et notre fils. Nous sommes interrompu·es par un appel d'un·e ami·e qui propose de nous conduire à un évènement associatif prévu ce soir-là. Je réalise alors qu'il est dix-neuf heures, et que ce soir-là c'est maintenant : nous nous préparons rapidement, assemblons même de quoi participer au pique-nique, et nous sommes en route.
Le pique-nique est l'occasion de passer du temps avec mon amoureuse de Nantes, et avec un ami qui habitait Paris aussi, et qui l'avait quittée pour la Bretagne avant notre départ. Je suis heureuse de le retrouver, le monde queer est tout petit, et parfois, ça permet de jolies surprises.
Nous rentrons à pied pour essayer de dégourdir mes jambes endolories par la station assise sur la couverture de pique-nique. Je sais que j'aurai encore mal demain.
Pour célébrer la naissance de mon enfant, j'ai brodé le panneau de contrôle du premier Macintosh.
À partir d'une capture d'écran, j'ai créé le modèle à broder, en mettant son nom dans la barre de titre, sa date et son poids de naissance. J'ai mis plusieurs mois à le réaliser, et il est né quelques semaines avant que j'arrive à le terminer, ce qui tombe bien parce que je devait de toute façon attendre la naissance pour les informations de dernière minute.
Je suis impatiente de partager un jour avec lui l'origine de cette œuvre de Susan Kare.
Vous pouvez jouer avec l'original (dans une émulation) dans ce très bel article de Marcin Wichary.
Aujourd'hui, suite de mes aventures parisiennes. J'ai beaucoup dormi et ça m'a fait du bien.
Petit déjeuner avec mon ami·e et son colocataire, très gentil et très bavard. Mon ami·e avait préparé un cake aux courgettes sans gluten exprès pour ma venue, peut-être pas assez cuit, et ce matin j'ai stressé sur les éventuelles bactéries après deux jours de canicule hors du frigo, alors je l'ai coupé en tranches très fines (ce qui est difficile pour un cake très humide) et passé à la poêle jusqu'à en faire du pain perdu, voire des chips. Personne n'est malade.
J'avais mentionné savoir couper les cheveux de mon époux·e, le colocataire et mon ami·e sont intéressés. Le colocataire a besoin d'une main experte et je ne me sens pas légitime à essayer de sauver une frange ratée. Je demande les détails de ce que voudrait mon ami·e, et au fur et à mesure ça ressemble de plus en plus près à ce que je sais déjà faire à la maison. On me prête un peigne, des ciseaux et des ciseaux crantés, et je sculpte une nouvelle coiffure à mon ami·e, carré asymétrique, undercut derrière. Bien que dubitatif quand j'ai terminé – ça change vraiment la forme de sa tête – la coiffure trouve grâce à ses yeux une fois les cheveux lavés et séchés : les bouclent remontent et prennent du volume, l'ensemble est équilibré et dynamique.
Nous nous rendons à un rendez-vous administratif pour notre projet secret (évidemment tout le monde trépigne et conjecture), qui se passe très bien, et nous nous posons dans le jardin des Halles avec des bubble tea, nous sympathisons avec les corbeaux.
Je passe au LEGO Store acheter trois minifigurines, note des idées de jeux d'occasion de Switch chez Micromania, et je prends le RER pour aller voir mon enfant, enfin ! Ça fait trop longtemps. Il me dit plusieurs fois qu'il est content de me voir, il a plein de choses à me montrer et me raconter, insiste pour qu'on se lave les dents ensemble, douche ensemble, changer la couche ensemble, je lui raconte des histoires et il s'est endormi près de nous.
Je suis heureuse d'être avec lui, et je suis très fière de lui : il s'est entraîné avec acharnement à dessiner des escargots, et je sais que c'est pour me m'imiter et me montrer. Je l'ai vu prendre en photo des petits transformers Super Wings qu'il a alignés debout consciencieusement. Il m'a chanté des comptines en s'accompagnant au ukulele. Je suis si impressionnée !
Aujourd'hui, il fait trop chaud. Mon corps n'a pas chaud, ou en tout cas moins que le leur, je ne suis pas en sueur, je ne suis pas essoufflée, et ça m'a donné toute ma vie l'illusion que je gérais très bien la chaleur, par la grâce de mon ascendance tropicale. Cependant j'ai réalisé seulement en discutant avec mon époux·e et son frère, que mon cerveau, lui, est complètement au ralenti. Petite concentration, fatigue sur la logique, bref, j'ai trop chaud.
Nous décidons d'aller goûter des lattes et des cookies avec le beau-frère, dès que nous avons réussi à nous réveiller vers 11h l'ouverture à 9h30, cette fois-ci. La visite des jolies boutiques m'a vite fatiguée, je suis rentrée à l'ombre et je suis allée broder dans ma chambre en somnolant.
Après avoir déjeuné et un peu joué à Animal Crossing, j'ai décidé de vraiment faire une sieste au lieu de lutter pour rester éveillée, c'est à ce moment-là que mon fils et ma co-maman m'ont appelée, nous avons passé vingt minutes au téléphone, puis en visio (nous limitons la visio parce qu'il est vite addict de prendre le téléphone et regarder des vidéos), et ensuite seulement j'ai dormi. Mon époux·e est venu·e me réveiller pour aller à trois dîner dehors.
Nous sommes rentrées, je suis allée à vélo nourrir les chats. J'ai sorti la benne de nos poubelles, et aussi celles de nos voisins, dans le doute, parce qu'avec la chaleur tout est en train de fermenter violemment.
Aujourd'hui, nous commençons à intégrer la vague de chaleur dans le déroulement du quotidien. Nous décidons d'aller goûter des lattes et des cookies pas loin, dès l'ouverture à 9h30 que nous avons réussi à nous réveiller vers 11h. C'était un joli date avec mon époux·e, j'aime ces discussions où nous trouvons encore des pans de nos vies à nous raconter comme si nous venions de nous rencontrer.
Je suis allée chercher mon traitement antibiotique pour mes sinus et mon front à la pharmacie.
Ensuite nous nous sommes réfugiées à l'ombre en attendant l'arrivée de la famille de mon époux·e, nous avons déjeuné ensemble. Sieste, puis dernier entraînement de tir à l'arc de la saison, il faisait beaucoup trop chaud pour faire ce kilomètre à pied, mais pas le choix.
Mon époux·e nous a fait la surprise d'une séance de cinéma climatisée juste après, et je passe nourrir les chats de ma cliente après le film. Je suis encore très rigoureuse sur l'eau et la crème solaire, et pour l'instant ça me sauve… sauf que j'ai oublié ma nuque ce soir et le coucher du soleil ne m'a pas ratée, j'ai quand même eu un coup de soleil juste là. Fin de soirée dans Animal Crossing.