dimanche 17 août 2025

25 août 2025, 11:08 Temps de lecture: 3 minutes aujourdhuilovetrainstransportsParisAuDHD

Aujourd'hui, c'est reparti. Je ne voulais pas prendre le train au mois d'août mais je n'ai pas su dire non à mon ami·e pour travailler à notre projet secret et me voilà à la gare. Je comprends peut-être un gros problème dans mon  consentement dans le besoin de faire plaisir à tout prix. Je décide d'arriver à faire de ce voyage quelque chose de positif.

Arrivée à Paris, je vais dîner avec une exe, qui est radieuse et pleine d'énergie depuis les changements qu'elle a opéré dans sa vie. Ça fait un an, presque jour pour jour, que nous avons mis fin à notre relation, devenue trop difficile à transformer à distance, et je suis enthousiaste à l'idée de réfléchir ensemble à ce qu'elle pourrait devenir. La joie est là, l'envie est réciproque. et nous avons tout notre temps pour prendre soin de nous-même, de nos partenaires et nos nombreuses amies communes. 

Réussir une relation, c'est beau. Il y a une satisfaction au moins aussi grande à réussir une rupture qui nous laisse toutes les deux sereines et joyeuses, sans jamais vouloir couper les ponts.

Je suis ce soir encore accueillie par la famille de mon époux·e. Je trie ma bibliothèque de photos, pour essayer de l'alléger : je tente d'en extraire tous les memes, vidéos rigolotes et autres screenshots politiques pour les ranger ailleurs, afin de pouvoir faire tenir ma bibliothèque iCloud sur mon MacBook. Je m'endors trop tard.

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mercredi 13 août 2025

20 août 2025, 09:08 Temps de lecture: 4 minutes aujourdhuicraftsbroderieAuDHDphotochats

Aujourd'hui, le pic de chaleur est passé, nous pouvons parcourir la petite randonnée qui nous mène sur le chantier participatif de notre groupe d'ami-es.

J'ai préparé très tôt le petit déjeuner pour mon époux-e. J'ai sculpté des pentacles dans le gros bout des blancs pour laisser apparaître le jaune.

Photo du plateau de petit déjeuner : deux tasses Animal Crossing pleines de thé vert, un bol de céréales, deux œufs durs dans lesquels j'ai sculpté des pentacles dans le gros bout des blancs pour laisser apparaître le jaune.
Deux des sept boules de cristal.

J'ai extrait des clous de la petite planche qui sert d'escalier pour les poules, afin que mon époux-e puisse passer une couche de vernis dessus.

J'ai grimpé dans des arbres qui piquent (du houx, surtout, mais quand on a les bras nus et une robe fine, tous les arbres piquent) pour attacher des branches ensemble, et créer un espace pour tendre une corde, et l'utiliser comme une tringle à rideau, pour créer un espace protégé autour des toilettes sèches.

J'ai pris plein de jolies photos, des fleurs, des paysages, mes camarades qui travaillent sur les autres chantiers.

Photo irréelle d'une baignoire solitaire dans la forêt, pleine de plantes aquatiques.
Promis, ce n'est que de l'intelligence naturelle.

J'ai été appelée exprès par mon amoureux pour faire des photos de l'équipe qui s'affairait à l'étanchéité de la mare aux grenouilles vide (d'où le besoin d'étanchéité), tous en toute petite tenue. J'aime qu'on me connaisse bien, et que tout le monde voulait de jolies photos souvenirs immontrables à la famille.

Au premier plan, un pied de chardon, net. Dans l'arrière-plan, flou, des formes humaines et peu vêtues.
Sauf celle-ci ?

De retour à la maison, je trie mon tiroir de patches en tissu, pour essayer de prévoir sur quoi je pourrais les fixer.

Photo de nombreux patches en tissu étalés sur le canapé, et surveillés par une chatte noire placide.
Pas de geste brusque sinon la chatte part avec l'un d'entre eux.

Je me rhabille avec une très jolie robe juste pour aller chercher deux colis, des petites enceintes et un moniteur 27" en promo sur LDLC, pour remplacer celui qui est enb train de rendre l'âme. Les problèmes de rétroéclairage ont un effet morose sur mon moral, comme s'il faisait gris en permanence dans Animal Crossing. Nous allons pouvoir jouer en plein jour.

Les chattes continuent à ne pas pouvoir se voir, mon époux-e passe du temps dans sa chambre pour tenir compagnie à l'une d'elle pendant que je suis dans le salon avec l'autre, ou dans ma chambre. Je me sens très seule.

Je vais à vélo nourrir les trois chats de ma cliente.

J'ai envie d'un nouveau vélo, un peu plus  grand et qui grince moins.

Pour préparer mon prochain départ, je ressors un projet de broderie que j'avais mis de côté parce que je le trouvais un peu fastidieux. C'est une série de petites fées du jeu vidéo Zelda sur SuperNES (A Link to the Past). J'ai beaucoup le double symbole, à la fois queer (fairy), trans (Link et Zelda), et l'adjuvante qui vous rend tous vos points de vie quand vous la rencontrez. Comme je voulais en faire plusieurs, je les ai commencées en parallèle, à la chaîne, d'abord tous les contours, puis tous les cheveux roses, etc. De mon point de vue c'est la recette idéale pour enlever tout le plaisir de la broderie, j'avais donc arrêté. Ce soir j'ai repris en finissant une fée complètement, avant de commencer une autre, et ça me donne beaucoup plus de plaisir comme ça. Je vais pouvoir poursuivre dans le train dimanche.

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lundi 4 août 2025

7 août 2025, 15:08 Temps de lecture: 2 minutes aujourdhuibroderieloveAuDHDtraumacouture

Je commence à perdre le fil des jours et c'est peut-être positif. J'ai envie de me déconnecter, de plus en plus.

Je prépare le petit déjeuner pour mon époux·e. Je fais des câlins à la chatte qui a passé la nuit seule. J'emballe et je prépare l'enveloppe pour les protections de ceinture de sécurité que j'ai cousues pour mon mignon couple de clientes. J'emballe et je prépare l'enveloppe pour le petit cœur brodé acheté par une jolie amie d'amie.

Je vais à la Poste pour les envoyer, j'accompagne mon époux·e à la pharmacie, et nous sommes déjà fatiguées par cette promenade.

Je regarde une série de vidéos sur les parents dont les enfants ont coupé les ponts, et ça continue de me secouer de reconnaître ma mère dans ces discours toxiques, en reprenant la broderie sur mon calendrier de températures.

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lundi 28 juillet 2025

30 juillet 2025, 23:07 Temps de lecture: 3 minutes aujourdhuiAuDHDinsomniepodcastsUnPodcastTransKPop Demon Hunters

Comme prévu, aujourd’hui est une mauvaise journée. Je suis paralysée dans le salon : je voudrais me reposer mais je ne peux pas ici, je ne peux pas aller dans ma chambre, je me perçois couverte de poils de chats, je voudrais me doucher et me laver les cheveux mais la baignoire est occupée par des objets que les chattes ont bousculés et souillés hier soir. Je suis aussi décalée par les repas de la veille. Mon époux·e me sort de ce casse-tête en libérant la salle-de-bain, je passe un long moment à me récurer, shampoing, lavements des sinus, puis à sécher doucement sur mon lit sans arriver à dormir par peur de perdre tout cette journée, j’ai peur de passer encore toute la journée dans ma chambre comme hier. Il est plus de quinze heures quand je viens proposer une promenade à mon époux·e, peut-être dans l’espoir de réitérer le bon souvenir de la promenade de la veille, mais il est trop tard pour sortir et réussir à préparer nos sujets pour l’enregistrement du podcast de ce soir, que nous avons avancé de trois heures pour pouvoir accueillir un de nos membres qui a un départ tôt le lendemain.

J’écris un souvenir de collège, pour accompagner l’exposé très complet que mon époux·e réalise sur KPop Demon Hunters. L’enregistrement est formidable, comme à chaque fois, et me fait beaucoup de bien. J’ai beaucoup de chance de faire partie de cette équipe. 

Après un bref passage ensemble dans Animal Crossing, je décide de répondre à l’appel de ma fatigue, et je vais dormir vers minuit.

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dimanche 27 juillet 2025

30 juillet 2025, 23:07 Temps de lecture: 4 minutes aujourdhuicouturecalligraphieAuDHDchatsphotoinsomnielove

Couchée plus tôt que d’habitude, je me réveille aujourd’hui avec une heure d’avance ma limite de dix heures ! J’en profite pour écrire quelques jours de retard, et je me laisse entraîner à écrire aussi un post très intense et personnel pour le jour de ma crise d’angoisse dans la gare Montparnasse. Je suis à fleur de peau.

Je prépare le petit déjeuner pour mon époux·e, que je réveille une heure plus tard que d’habitude. Ses nouvelles boucles magenta ajoutées hier à sa nouvelle coupe sont très jolies.

Je répète l’opération d’hier pour ajouter des étiquettes calligraphiées aux six tiroirs d’une petit meuble dans lequel je range mes réalisations de cotte de maille prêtes à être portées.

Deux meubles à tiroirs l'un sur l'autre, celui du dessus est couleur pin, dessous est vernis bois foncé.

J’ai l’envie, mais pas l’énergie, de le poncer et vernir pour l’assortir au FYRAPOTIKER. Un jour peut-être. 

Maintenant que j’ai les étiquettes, je commence à assembler les protections de ceinture de sécurité que des amies m’ont commandées. Je suis assez contente du résultat, et impatiente d’avoir leur avis !

Alors que je suis à la machine à coudre, j’ai une discussion tendue avec mon époux·e, d’un côté et de l’autre trop et pas assez réveillé pour prendre une décision claire sur le programme de la journée. Et quand je fait une réponse cassante nous préférons mettre fin à la dispute et partons dans nos chambres respectives. J’y reste jusqu’à vingt heures trente, sans réussir à me reposer, j’évite de spiraler trop loin, comme le texte que j’ai écrit ce matin me le laissait craindre, et je passe plusieurs heures dans la base de données de mon budget, pour organiser ma dissociation. Nous dînons et je lui propose une promenade avant la tombée de la nuit, qui nous réconcilie dans les chemins forestiers autour de la maison. Nous marchons plus de trois kilomètres, et quand nous rentrons après une heure les chattes semblent en panique. Alors qu’elles ont toujours été en bons termes, elles ne peuvent soudain plus être dans la même pièce sans feuler. Alors que j’écris ces lignes trois jours plus tard, je crois que nous n’avons pas encore fait le parallèle entre les chattes et leurs parent·es.

Au moins nous arrivons à nous raisonner entre humaines, nos efforts avec les chattes sont vains, et j’accepte de dormir dans le salon avec l’une d’entre elles pour ne pas la laisser seule, l’autre dormira avec mon époux·e. Je m’étais promise d’être plus vigilante sur ma proximité avec les chats, et le temps que je passe dans une pièce où nos chattes passent plus de temps que les humaines, parce que c’est une des sources possibles de mes sinusites récurrentes et littéralement gonflantes. Je franchis cette limite personnelles pour lui faire plaisir et ne pas envenimer la situation, entre nous comme entre elles.

La somme de cette journée est douloureuse, éreintante. Alors que j’étais fière de revenir doucement à un rythme de sommeil régulier, l’insomnie me tient éveillée jusqu’au lever du soleil, chaque heure les yeux ouvert est une défaite, et je sais que je ne pourrai pas dormir longtemps demain matin à cause du soleil et des bruits de la rue.

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samedi 28 juin 2025

27 juillet 2025, 10:07 Temps de lecture: 7 minutes AuDHDtransportsloveTheHoursGhostWorldVietnamtraumadépressionfamillefilmsParis

Je crée ce post, enfin, pour ne pas laisser de trou trop longtemps dans le calendrier.

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À Propos

❤️ Artiste donc précaire
🧡 queer donc militante
🤍 maman donc fatiguée
🩷 polyam donc occupée
💜 Créations LEGO, broderie, couture, cosplay, cotte de maille.
Co-animatrice et co-productrice Un Podcast Trans.
Productrice et autrice Nos Voix Trans.
Je suis sûre que j'oublie pleins de choses, mais j'ai un mot du médecin.