Aujourd'hui, j'ai réussi à finir le synopsis que je voulais finir, et je l'ai envoyé à temps à ma camarade co-scénariste.
Je suis allée chercher mes dernières œuvres à la librairie, c'est la fin de mon exposition. J'avais déjà participé à des expositions, dans des cadres collectifs (par exemple Culture Transfem au Café Rosa à Lyon), mais là c'était la première fois que j'étais invitée à exposer seule, et j'ai vraiment eu l'occasion d'habiter l'espace, de venir une ou deux fois par semaine pour y accueillir les visites, discuter, montrer mes pièces en cours.
C'était émouvant de voir cet après-midi les murs nus, et les œuvres de l'artiste suivante qui commençait à les mettre en place. Quand on quitte un appartement, on le laisse nu, comme une toile vierge pour les prochains habitants. Mais quand je suis venue cherches mes cadres et mon mannequin en armure, la nouvelle artiste était déjà là, très occupée, et j'étais de trop dans ce qui n'était plus mon espace.
Je suis vite rentrée chez moi retrouver mon époux·e et mes chattes, pour penser à autre chose. J'ai commencé à démonter mon étui de guitare, c'est plus petit que je ne pensais, mais on va faire avec. J'ai fait une visio avec mon bébé (il a bientôt trois ans, j'ai envie de trouver un autre terme pour le désigner), j'ai subi un nouveau changement d'emploi du temps de ma co-maman, je ne pourrai pas le voir comme prévu la prochaine fois, et c'est dur à vivre. J'ai fini la journée blottie sur le canapé, j'ai brodé, presque atteint la moitié de mon projet en cours. Avec 30 centimètres de haut je crois que c'est ma plus grande toile ? J'aime ces moments de crafts parallèles avec mon époux·e, iel travaille à ajouter pleins de détails sur son masque de Plague Doctor, je brode, et nous écoutons Kill James Bond ou Cautionary Tales.
Aujourd'hui, je me suis levée dans des mauvais rêves, exprès pour passer une heure avec mon psy, pour parler de mes familles, de mon exe transphobe abusive, de Transphobia, de la robe, tout ça est un tout cohérent.
Pour récupérer et sécher mes larmes, j'ai préparé le petit déjeuner pour mon époux·e, Animal Crossing, puis je suis allée ranger une partie de mon exposition à la librairie, ça se termine demain. Le panneau avait été mis à jour, et l'accueil est toujours aussi touchant. J'ai récupéré une des broderies qui m'a été achetée en ligne, je l'ai emballée, mis un petit mot, et je suis ressortie pour allée à la Poste.
En rentrant j'ai eu besoin d'aller broderie au calme dans ma chambre.
J'ai retrouvé de l'énergie à l'évocation de l'entrainement de tir à l'arc, avec nos nouveaux arcs et nouveaux sacs, alors j'ai créé le jumeau à mon carquois, en prévision de mes nouvelles flèches commandées samedi. J'ai détaillé ce nouveau carquois dans un post à part. L'entraînement était bien je continue à régler mon arc, et surtout à tâtonner ma posture. C'est un peu plus constant mais loin d'être parfait. Entre la librairie, la Poste, le travail sur le carquois, puis le tir à l'arc, mes jambes et mes pieds protestent, c'est beaucoup trop.
Nous avons dîner de très bon nems faits maison par mon époux·e, puis j'ai fabriqué des cale-flèches pour que les flèches fassent moins de bruit dans le tube en plastique. Je suis assez fière de l'idée, ça fonctionne très bien, même si l'exécution est sommaire.
Tiens, petit pensée émue, aujourd'hui c'est l'anniversaire de mon crush du collège.
Je suis fatiguée dedans comme dehors. J'espérais me reposer demain, mais je vois dans mon agenda une heure de train pour aller voir le médecin et lui montrer mes résultats d'IRM du front. Je veux ma couette !
Aujourd'hui, pleins de petites choses et du gros stress permanent.
Tout ça est saupoudré du stress supplémentaire, je reprends le train pour Paris dans deux jours.
La notification BeReal est arrivée en même temps que j’arrivais à la librairie pour tenir permanence à mon exposition.
Aujourd'hui, je me suis levée encore pleine de l'anxiété de la veille, additionnée au brouillard coutumier des anxiolytiques du coucher. Ça ne me manquait pas du tout.
Aujourd'hui, ma résolution de journée calme a été un peu contrecarrée par un appel de la crèche à 9h30, qui s'inquiète que mon bébé a 39°C de fièvre et qu'on n'arrive pas à joindre ma co-maman pour savoir s'il a reçu du Doliprane et à quelle heure, pour pouvoir lui en donner. Bataille avec le standard de son travail, en vain. Finalement elle me rappelle pour me rassurer.
Demain, programme encore plus léger : emballer des cadeaux, et j'ai réservé un restaurant pour le dîner.