Aujourd’hui, j’ai fêté la IDAHOBIT de la manière la plus naturelle, la moins performative possible : je me suis levée pour être maman queer, je suis allée faire le plus joli date possible avec mon amoureuse désormais parisienne, et je suis rentrée me blottir contre mon époux·e non-binaire.
Le date nous a emmené du LEGO Store de Paris qui m’avait manqué, au magasin Sostrene Grene des Halles. Nous avons déjeuné dans le toujours très agréable restaurant Végét’Halles, que je recommande à la fois pour sa carte bien détaillée, et pour son ambiance sans musique.
J’ai brodé dans le train, je suis allée chercher un colis, je suis ressortie pour nourrir les chats de ma cliente, et nous avons retrouvé Animal Crossing.
Demain repos ! Et aussi, un fantastique ami de Lyon vient nous rendre visite pour quelques jours.
J’ai englouti les trois premiers chapitres de Motherly Love en quelques jours, et je suis très touchée par chaque page.
L’approche toute douce entre les deux héroïnes, les sous-entendus sur l’impact de nos parents sur notre façon de vivre avec nos enfants, tout ça tape très fort émotionnellement.
Si vous connaissez (moi je ne connaissais pas), c’est un spinoff d’une page de How Baby, qui déjà plantait le début d’un joli Wholesome Yuri.
J’ai acheté ça à la librairie Les Vagues
J’ai besoin de fun et mignon.
Malheureusement Transphobia d'Élie Hervé n’était plus en stock (ce qui est une bonne chose d’un point de vue des stocks), alors je frimerai une prochaine fois
Aujourd'hui, je me suis levée encore pleine de l'anxiété de la veille, additionnée au brouillard coutumier des anxiolytiques du coucher. Ça ne me manquait pas du tout.
J'ai commencé ce projet en 2022 avec l'idée de faire la plus grande surface possible avec mes ressources, j'avais en tête une robe. C'était probablement trop ambitieux pour arriver à la finir d'une traite. Je l'ai mise en pièce plusieurs fois, pour en faire un t-shirt, puis un châle, puis une jupe. C'est la beauté de ce medium, tant qu'on opère avec soin, la cotte de maille est réutilisable, en gardant des surfaces les plus grandes possibles, mais s'il le faut même anneau par anneau (sauf pour la cotte de maille rivetée, c'est un art très différent).
Dans l'état actuel j'ai l'impression d'avoir terminé, dans le sens, où je peux porter cette pièce sans me dire en permanence "non je veux changer ça", même si je sais déjà ce que je voudrais changer juste en regardant les photos.
J'espérais réaliser un top que je pourrais porter sans rien dessous, j'ai peur de ne pouvoir le faire que dans des contextes privés ou festifs, dans la vie de tous les jours je vais garder un t-shirt dessous !
L'idée d'ajouter le labrys est venue il y a quelques semaines, en réalisant que j'allais manquer d'anneaux anodisé violets pour finir le projet. Il est hasardeux de commander des pièces en plusieurs fois, parce que les bains de couleurs peuvent changer énormément d'un mois, d'une année sur l'autre, donc j'ai voulu insérer des anneaux nature. Comme mon objectif était de faire un triangle, afin d'avoir un bord lisse en respectant le sens des mailles, j'ai eu l'idée du premier drapeau lesbien.
Ce design a été créé en 1999 par un homme (a priori ?), Sean Patrick Campbell, qui est aussi responsable des drapeau Bear, Cowboy, et Feather/Drag. La hache a double tranchant, héritage des Amazones, est un symbole féministe lesbien depuis les années 1970 ; le triangle noir est le patch imposé aux lesbiennes dans les camps de concentration nazis (Wikipedia). Quant à la couleur violette, c'est un symbole saphique (littéralement), en lien avec un poème de Sappho où elle pleure une amoureuse perdue, Atthis, qui portait des fleurs violettes (plusieurs traductions de ce poème grec éolien). Il n'était pas question pour moi de reproduire un drapeau à l'identique, mais de rendre hommage à des symboles qui seront repéré par… les bonnes personnes.
Le premier homme trans enceint a accouché à la maternité des Lilas (93). Progressiste et engagé, l’établissement est une adresse refuge pour la communauté LGBTQI+. Elle est pourtant menacée de fermeture. Des parents queer se mobilisent.
« On voulait un cadre le plus humain possible en tant que couple queer et racisé », explique de sa voix très douce Jena, la quarantaine. D’origine vietnamienne, sa compagne est quant à elle Guadeloupéenne. Les deux mères ont entendu des tas d’histoires de racisme, de LGBTIphobie ou de violences obstétricales pendant des grossesses. « On souhaitait une équipe qui respecte nos choix au moment de l’accouchement, sans forcer à quoi que ce soit. » Ces femmes ont trouvé l’accompagnement et la bienveillance qu’elles espéraient à la maternité des Lilas (93), où la compagne de Jena a accouché d’un petit garçon l’été dernier : Lire la suite