Aujourd'hui, levée très tard par miracle (et par la grâce de dormir avec mon époux·e qui dort si bien). Je nous prépare le petit déjeuner.
Je tourne en rond en préparant mes affaires pour le départ, je range un peu, nous jouons à Animal Crossing, nous faisons une sieste ensemble.
Train pour Nantes, train pour Paris, métro puis RER. J'ai brodé dans le train, j'ai terminé les musiciens. Je passe une jolie soirée chez mon amie de Saint-Denis. Je fais connaissance avec son coloc, c'est chouette de rencontrer quelqu'un avec autant de points communs, nous partageons sur la broderie, Animal Crossing, les problèmes d'attention et de mobilité. Bref, oui il est trans évidemment. Il m'apprend que les membres plus longs que la moyenne sont un signe distinctif du SED, en plus de la station debout difficile, et je n'ai jusqu'ici pas du tout eu envie d'explorer cette piste. Je garde ça pour plus tard.
J'ai écrit un post plus complet que prévu pour décrire pour Porte bubble tea (or Bubble tea bag). Départ pour Bruxelles très tôt demain matin.
Aujourd'hui, contrecoup de l'anniversaire, levée pas très bien, trop tôt, pour mon rendez-vous avec mon psy. Je découvre après avoir patienté une heure que je me suis trompée dans la date, c'est la semaine prochaine. Ça a certainement joué sur mes insécurités de la veille, même si je n'y ai pas pensé sur l'instant.
Besoin d'une discussion avec mon époux·e, pas agréable pour nous deux, mais nous formons une bonne équipe et savons aussi communiquer dans ces moments-là.
Animal Crossing. Pour un déjeuner tardif mon époux·e me fait la jolie surprise d'un salon de thé pas loin dont nous savons déjà qu'il est bon, mais qui ajoute aujourd'hui des bubble teas à sa carte. Il fait trop chaud dehors, mais une fois là-bas c'est un déjeuner gouter très agréable, dans un établissement presque désert.
En rentrant je me mets à un projet de commande qui murit dans ma tête depuis quelques jours, de quoi porter en bandoulière deux gobelets de bubble teas. Ça existe pour un gobelet, mais pas pour deux. Je ferai un post plus tard avec des photos.
Demain je repars pour Paris puis Bruxelles, alors que je veux juste mon terrier et le silence.
Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. Il était perdu coincé entre deux voyages, et j'ai remis constamment à plus tard l'idée de prendre une décision : soirée simple ? ou petite fête ? ou grosse fête ? La dysfonction exécutive a décidé pour moi, soirée très simple. Il n'y a pas de bonne réponse absolue, elle varie pour moi selon les années et mon état. Ce n'était pas la bonne décision cette année.
Comme Noël ou le nouvel an lunaire, c'est un jour que je redoute parce qu'il a le potentiel de souligner l'ampleur de la rupture familiale. Ce qui pourrait être une suite de moments légers est un compte à rebours vers la fin de la journée, et sorte de ligne d'arrivée des manifestations d'affection, créant malheureusement une dimension comptable dans l'inquantifiable.
Je me réveille avec des messages adorables de mon amoureuse et sæ partenaire d'Amsterdam.
La journée commence avec mon époux·e, je nous prépare le petit déjeuner, et j'ouvre mon premier cadeau ensemble, un tableau vietnamien en bois et en nacre, c'est à la fois très beau et très impressionnant, les inclusions de nacre font des vagues sous la surface lisse.
Plus tard dans la journée je reçois de jolis messages de mes amoureuses de Nantes et de Rennes, mes deux ami·es de Bordeaux, ma plus récente ex-amoureuse de Paris, et trois amies chères mais loin, et deux ami·es proches.
J'ai mis en ligne les choses que j'ai écrites pendant ce voyage, et je suis assez fière à la fois de la qualité et de la quantité :
J'ai regardé la keynote de la WWDC Apple. Je suis facilement contente des moments humoristiques. Le nouveau design me laisse neutre. Je suis curieuse de la nouvelle interface pour iPad, je suis partagée entre "enfin c'est pas trop tôt" et "c'est trop tard, je ne suis plus intéressée".
Déprimée par ma famille, je n'ai pas été très joyeuse avec mon époux·e qui a fait son possible pour que la journée soit douce. J'ai remis l'écriture du jour et de la veille, au lendemain, maintenant. J'ai donc de quoi faire un triste décompte :
J'aimerais ne pas m'en soucier, j'ai été fatiguée d'avoir été celle qui contactait les autres sans avoir beaucoup de retours, et depuis que j'ai décidé de moins faire cet effort, je me sens coupable de ne plus le faire et qu'il reste si peu. Ces liens étaient plus fragiles que je ne pensais, et je n'ai pas de bonnes idées pour arrêter d'en souffrir.
Merci infiniment, mes amours, mes ami·es, de me soutenir et d'être là. Je vous aime.
Aujourd'hui c'est dur de faire quoi que ce soit, à la fois à cause de la fatigue, et de l'anticipation du voyage du retour. Brunch avec la belle-famille, toujours un joli moment joyeux. Broderie.
Puis voiture jusqu'à la gare, train vers Paris, train vers Nantes. Le train suivant est annulé parce que le conducteur est introuvable, et le train suivant est annoncé à 30 puis 20 minutes de retard. Donc une heure et demi sans trop savoir quoi faire ni pouvoir vraiment nous asseoir à un restaurant. Nous profitons des derniers rayons du soleil dans le très beau jardin des plantes, un des arguments de la ville pour nous convaincre d'habiter ici.
Un fois à la maison, flemme. Un bol de céréales, Animal Crossing pour récupérer tout ce que nous avons manqué ces quelques jours. Peu après minuit, mon époux·e me souhaite un joyeux anniversaire, vivre avec moi est son secret pour pouvoir le faire en premier avec certitude. J'en suis émue à chaque fois.
Aujourd'hui est une journée trait d'union, une articulation nécéssaire au déroulement des évènements autour d'elle, mais qu'on pourrait omettre sans s'en rendre compte. La veille, le stress du départ m'a fait me coucher bien trop tard, j'ai ressenti le besoin de rouvrir Animal Crossing de 2 à 3 heures du matin, frustrée que j'étais d'avoir remis à plus tard, avec succès, le jeu au profit de tâches plus nobles. Quatre heures de sommeil plus tard, il fallait déjà se lever pour prendre le train pour Nantes, puis le train pour Paris, puis le train de banlieue pour aller chez les parents de mon époux·e, où nous avons mis le besoin de sieste de côté pour passer du temps avec eux, jusqu'à ce que je ne tienne plus; je suis allée dormir une heure juste avant le dîner.
J'ai passé la soirée dans Animal Crossing Wild World.
Aujourd'hui est un jour sans fin, pas au sens du film avec la marmotte, plutôt avec un temps relatif qui s'étire sur des semaines. Je me suis levée ce matin, il y a quelques jours, très tôt, pour aller prendre un train pour Bruxelles, qui a pris une heure de retard à cause d'arbres sur la voie.
J'ai retrouvé les chemins tellement parcourus il y quelques années pour concevoir mon enfant, et quelques années encore avant pour y conserver mes gamètes. Les rues de Bruxelles sont pleines d'histoires familiales, j'ai parcouru cet après midi des années de souvenirs en quelques heures. Le rendez-vous en lui-même s'est bien passé.
Je me suis posée dans un salon de thé que je ne connaissais pas encore, pour recharger mes batteries — métaphoriques et électroniques.
J'ai repris le train pour Paris, encore du retard, j'ai mis à profit toutes ces heures en finissant presque le montage de l'épisode 35 de Un Podcast Trans, que nous avons enregistré il y a déjà une semaine. Je suis rentrée fatiguée mais heureuse de retrouver mon amoureuse, pouvoir frimer avec un extrait du montage dont je suis fière, planifier la journée de demain, déjà, le retour à la maison.