Aujourd’hui, j’ai fêté la IDAHOBIT de la manière la plus naturelle, la moins performative possible : je me suis levée pour être maman queer, je suis allée faire le plus joli date possible avec mon amoureuse désormais parisienne, et je suis rentrée me blottir contre mon époux·e non-binaire.
Le date nous a emmené du LEGO Store de Paris qui m’avait manqué, au magasin Sostrene Grene des Halles. Nous avons déjeuné dans le toujours très agréable restaurant Végét’Halles, que je recommande à la fois pour sa carte bien détaillée, et pour son ambiance sans musique.
J’ai brodé dans le train, je suis allée chercher un colis, je suis ressortie pour nourrir les chats de ma cliente, et nous avons retrouvé Animal Crossing.
Demain repos ! Et aussi, un fantastique ami de Lyon vient nous rendre visite pour quelques jours.
J’ai acheté ça à la librairie Les Vagues
J’ai besoin de fun et mignon.
Malheureusement Transphobia d'Élie Hervé n’était plus en stock (ce qui est une bonne chose d’un point de vue des stocks), alors je frimerai une prochaine fois
Aujourd'hui j'ai fait ce que j'évite absolument, et l'impact sur moi me montre que j'ai raison : un aller-retour dans le centre-ville de Nantes, dans la même journée.
Demain si tout va bien, ne pas bouger pour récupérer.
Aujourd'hui, je me suis levée encore pleine de l'anxiété de la veille, additionnée au brouillard coutumier des anxiolytiques du coucher. Ça ne me manquait pas du tout.
Aujourd'hui, je ne suis pas encore remise du vaccin et j'ai mal un peu partout. Réveillée par les bruits des voitures et la lumière du soleil, jamais un bon début.
J'ai commencé ce projet en 2022 avec l'idée de faire la plus grande surface possible avec mes ressources, j'avais en tête une robe. C'était probablement trop ambitieux pour arriver à la finir d'une traite. Je l'ai mise en pièce plusieurs fois, pour en faire un t-shirt, puis un châle, puis une jupe. C'est la beauté de ce medium, tant qu'on opère avec soin, la cotte de maille est réutilisable, en gardant des surfaces les plus grandes possibles, mais s'il le faut même anneau par anneau (sauf pour la cotte de maille rivetée, c'est un art très différent).
Dans l'état actuel j'ai l'impression d'avoir terminé, dans le sens, où je peux porter cette pièce sans me dire en permanence "non je veux changer ça", même si je sais déjà ce que je voudrais changer juste en regardant les photos.
J'espérais réaliser un top que je pourrais porter sans rien dessous, j'ai peur de ne pouvoir le faire que dans des contextes privés ou festifs, dans la vie de tous les jours je vais garder un t-shirt dessous !
L'idée d'ajouter le labrys est venue il y a quelques semaines, en réalisant que j'allais manquer d'anneaux anodisé violets pour finir le projet. Il est hasardeux de commander des pièces en plusieurs fois, parce que les bains de couleurs peuvent changer énormément d'un mois, d'une année sur l'autre, donc j'ai voulu insérer des anneaux nature. Comme mon objectif était de faire un triangle, afin d'avoir un bord lisse en respectant le sens des mailles, j'ai eu l'idée du premier drapeau lesbien.
Ce design a été créé en 1999 par un homme (a priori ?), Sean Patrick Campbell, qui est aussi responsable des drapeau Bear, Cowboy, et Feather/Drag. La hache a double tranchant, héritage des Amazones, est un symbole féministe lesbien depuis les années 1970 ; le triangle noir est le patch imposé aux lesbiennes dans les camps de concentration nazis (Wikipedia). Quant à la couleur violette, c'est un symbole saphique (littéralement), en lien avec un poème de Sappho où elle pleure une amoureuse perdue, Atthis, qui portait des fleurs violettes (plusieurs traductions de ce poème grec éolien). Il n'était pas question pour moi de reproduire un drapeau à l'identique, mais de rendre hommage à des symboles qui seront repéré par… les bonnes personnes.