En rentrant, et dans les discussions difficiles que nous avons eues récemment avec mon époux·e, j'ai envie de créer plus de moments d'amoureuses, pour ne pas nous laisser envahir par le quotidien d'une vie commune que nous aimons casanière. J'ai réservé une table pour nous dans un restaurant toujours complet ce midi, et c'était un très joyeux moment.
J'ai pu y constater, aussi, l'expérience différente que nous avons certainement de la vie locale : en nous installant au restaurant en terrasse, j'ai été reconnue par la gérante du restaurant, d'une soirée féministe que j'ai co-animée autour du huit mars de cette année, il y a donc plus de cinq mois, puis j'ai été saluée en passant par un camarade du Nouveau Front Populaire, avec qui nous réfléchissons aux prochaines municipales ; enfin j'ai échangé quelques mots avec une autre convive, qui tient une mercerie et à qui j'achète régulièrement du fil de broderie. J'ai la satisfaction de me sentir bien implantée, et accueillie, mais je sens aussi le contraste ressenti par mon époux·e, qui sort moins que moi.
Nous sommes de nouveau fatiguées par la sortie, et aussi peut-être par des ingrédients de la nourriture, et j'ai besoin d'une longue sieste encore.
Le soir, je commence à tailler une planche, recyclée d'une étagère en pin IKEA IVAR, pour en faire le socle d'une étagère métallique qui accueillera mes disques durs sous ma table de couture - bureau. Comme j'ai prêté ma scie sauteuse au chantier participatif et que je l'ai oubliée là-bas, je tente à la scie égoïne, qui est de très mauvaise qualité (bien sûr, ce n'est pas de ma faute) et part systématiquement en biais. Je commence à rattraper la taille avec des serre-joints et la défonceuse, dont je vide rapidement la batterie, et de toute façon il commence à être tard pour faire ce type de bruit, donc je mets ce projet de côté.
Aujourd'hui, je suis heureuse de retrouver la maison. Le matin je suis réveillée par les bruits de la rue, j'en profite pour poster ici les journées que j'ai écrites en voyage, et regarder un épisode de Wednesday. Je prépare le petit déjeuner pour mon époux·e, et je propose un pique-nique pour le midi, nous emportons nos habituelles salades dans un jardin public. La sortie m'a épuisée (mais j'étais de toute façon bien fatiguée par le voyage) et je fais une grosse sieste. Nous rattrapons le temps séparées dans Animal Crossing.
Le soir je termine la broderie de mes petites fées de Zelda. Je veux plus de journées calmes comme celle-ci.
Aujourd'hui, longue journée mais pleine de joies et d'émotions. Nous retournons sur le chantier participatif de nos ami·es, pour une douce cérémonie de clôture. Ça a commencé avec un jeu de piste dans le jardin, très joyeux, mais après lequel je ressens le besoin d'aller m'allonger, trop de soleil et trop de bruit.
Quand je ressors, je vais faire des photos des différents chantiers terminés, et des portraits. La fête reprend avec un concert magnifique de l'une d'entre nous, qui reprend Joan Baez et Pomme avec son assurance habituelle et que j'aimais déjà chez elle, et avec une voix sublime que je découvre aujourd'hui, subjuguée. Je pass un moment du concert en visio avec mon fils, parce que j'ai décidé que je m'empêcherais jamais de décrocher un appel de lui, si j'entends l'appel et que je peux. C'est déjà dur d'être loin, je veux qu'il sache que je suis là pour lui.
Je prépare après le concert un set improvisé de stand-up, ça fait un an que je n'ai pas repris, depuis le déménagement. Ça me manque, mais je continue de noter des idées quand elles me viennent, alors j'ai de quoi écrire sept minutes complètement inédites et je suis fière de moi.
Alors que je suis prête à monter sur scène, je fais le tour du jardin pour rassembler les convives, et tombe en arrêt sur le début du coucher de soleil. Plutôt que d'être en compétition avec ce spectacle, je décide de remettre le stand-up à plus tard, et de profiter de ce moment pour faire de très belles photos du groupe, et d'un couple qui faire de l'acroyoga entre la mare, maintenant pleine, et le coucher de soleil.
Une fois la nuit tombée, nous nous réunissons autour de la scène, où je joue une partie stand-up, et une partie lecture revendicatrice, et j'ai aimé les réactions du public, notre groupe d'ami·es, à des textes qui appellent parfois le rire, mais souvent la compassion.
On nous raccompagne en voiture chez nous, parce qu'il fait maintenant nuit noire.
Aujourd’hui, rien (hommage à la Révolution, sauf que là c’est vraiment rien).
Petit déjeuner, Animal Crossing, salades, broderie intense du calendrier de températures, sieste. Le soir, je passe une heure en visio avec une exe de Paris. Nous n’avons jamais coupé les ponts, mais nous avons aussi évité de nous voir juste à deux depuis la rupture, quel que soit le contexte. C’était notre première discussion sérieuse, et je suis heureuse de toujours la compter dans mes amies.
Aujourd'hui, tentative de ralentissement du rythme général, récupération. J'ai proposé à mon époux·e de dormir dans le salon de nouveau avec une des chattes, pour lui laisser la possibilité de dormir avec l'autre chatte dans sa chambre et faire une nuit complète qui ne soit pas partagée entre les deux factions en guerre. Le conflit félin me mine et j'espère qu'il prendra fin bientôt.
Je prépare notre petit déjeuner devant Animal Crossing, pour retrouver notre île et faire baisser notre stock d'insectes.
Longue sieste avec mon époux·e.
J'organise le remplacement de la batterie de mon iPhone, qui a plus de deux ans et qui tient maintenant 75% de sa charge. Je dois recevoir bientôt une boîte de transport, qui ramènera l'iPhone à Apple, qui remplacera la batterie, voire le téléphone entier pour un reconditionné. Ça coûte une centaine d'euros, pas beaucoup plus cher que dans une boutique du coin de la rue, mais je sais que la batterie sera meilleure et le travail bien fait.
Aujourd'hui, canicule. Je décide d'ajouter le mot-clé sur les posts de ces derniers jours sur le blog.
Je commence la journée avec un rendez-vous téléphonique de contrôle avec France, Travaille !. J'ai appris que j'étais seconde sur la liste d'attente pour le diplôme universitaire pour lequel j'ai postulé, ce qui me place vingt-deuxième sur cent-quatre-vingt candidatures, ce qui peut-être un sujet de fierté en soi, et qui rend possible d'être inscrite à la rentrée en cas de désistement. L'appel de ce matin m'apprend que France Travail ne prendra en charge ni la formation, ni même des indemnités pendant celle-ci. En clair : à la fin de mes droits, il faudra trouver de quoi vivre sans leur aide, études ou pas. Je suis déterminée à le faire si je peux, et je verrais bien si je peux vraiment.
J'ai mais une longue sieste rendue nécessaire par l'insomnie d'hier, mais fiévreuse à cause de la chaleur.
J'ai découpé et assemblé des morceaux de mousse pour aménager l'intérieur de mon futur étui de tir à l'arc. C'est un projet long mais enthousiasmant.
J'ai rempli et vidé le lave-vaisselle, et sorti la benne des ordures ménagères.