Aujourd'hui, retour à la maison et début des vacances.
Je me lève à six heures pour petit déjeuner, métro pour Montparnasse. La pluie est dense et grise. Elle résonne sur le toit de la gare déserte.
Il n'y a pas de sfogliatella, pâtisserie italienne que mon époux·e aime beaucoup, et Krispy Kreme n'est pas encore ouvert. J'ai envie de lui apporter quelque chose, comme petit gage de nouveau, bon départ, aussi parce que notre relation est comme celle des corbeaux, nous aimons nous ramener les jolies choses qui brillent rencontrées dans nos voyages. Dans le train je termine la broderie wicca.
Arrivée à Nantes, pas de porridge à Prêt à Manger, décidément. Je reprends le train pour la maison après plus d'une heure d'attente, la campagne est encore moins bien desservie en été.
Je me retiens de faire une sieste, en espérant caler mon rythme de sommeil par la force. J'arrive pour l'heure du marché avec mon épouse, nous nous arrêtons en chemin pour un date-latte, j'aime bien cette nouvelle tradition.
Nous échangeons beaucoup de photos dans un groupe de d'autoportraits et c'est dur de ne pas crusher à chaque notification.
Je finis par m'assoupir un peu, et je me réveille pour aller à une réunion d'été de l'association queer du Vignoble Nantais. Même avec des gens qui viennent de loin, exprès pour l'occasion, nous sommes huit pour un pique-nique, dans un très joli parc. C'est l'occasion de voir mon amoureuse de Nantes, et des amis communs.