Aujourd'hui, une autre longue journée. Je me lève très tôt pour une journée de différents rendez-vous médicaux loin au sud de Paris. Dans l'après-midi je retrouve une jolie amie pour un date, nous déjeunons japonais près des Halles, puis nous allons assembler des minifigurines les plus fun possibles au LEGO Store. J'aime beaucoup le temps que je passe avec elle. Je continue à être fascinée par ses histoires et ses fossettes ; je me sens honorée de pouvoir l'observer si drôle quand elle se décrit anxieuse sociale.
Ensuite je vais retrouver mon fils chez ma co-maman. C'est bon de le retrouver plus tôt que prévu.
Lorsque j'arrive il est gardé par sa grand-mère, en attendant que ma co-maman rentre. Alors que je la trouvais déjà très dure avec lui, à le reprendre beaucoup, ce qui provoque du stress chez lui, et donc d'autres comportement qui lui déplaisent, je la surprend à le disputer et le menacer de le frapper avec son chausson à elle. J'intervient immédiatement pour dire que c'est inacceptable, et elle me répond que je ne devais pas la critiquer devant lui pour ne pas sapper son autorité. J'ai insisté : ce qui compte pour moi c'était l'urgence de protéger mon fils, pas la bienséance. Je suis ferme sur le principe de bannir toute violence éducative, mais elle a continué à dévier de sujet.
Je n'ai pas trouvé ni le temps propice, ni les mots pour en parler à ma co-maman, et une semaine après je suis encore hantée par cette image, et la culpabilité de laisser mon fils sans défense.