Aujourd'hui, j'apprécie une journée sans sortie prévue. Je prépare le petit déjeuner pour mon époux·e. Je constate que je ne le note pas systématiquement, mais c'est notre rituel du matin, le moyen pour moi de commencer notre journée ensemble et ne pas le laisser dormir trop longtemps : ça arrive si nous sommes là toutes les deux, que je ne le note ou pas.
Avec mon psy en visio, je parle du concert de HEALTH, de KPop Demon Hunters, et de ma crise de panique du 28 juin (post manquant), trois sujets lourds de fragilités existentielles.
Je prends une place pour le concert d'Ezra Furman à Paris le 29 janvier 2026. Je me souviens avoir écrit un épisode d'Un Podcast Trans très émouvant sur elle en 2021.

Elle fait partie des artistes dont la personnalité m'intéresse plus que leur musique, mais je suis heureuse de prévoir de la voir en concert.
Aujourd'hui, je me lève tôt pour un entretien d'embauche dans une des entreprises industrielles pas loin, un peu plus d'un kilomètre à vélo. L'entretien se passe bien, l'accueil est humain, joyeux, et si le sujet ne m'intéresse pas particulièrement, au moins le contexte rendrait le quotidien supportable.
Dans l'après-midi, je décide d'aller visiter un antiquaire de la ville, parce que je regrette de n'avoir acheté que trois assiettes en verre rose la dernière fois que j'y suis allée, et je voudrais les autres. Évidemment elles n'y sont plus.
Le reste du temps, je résorbe doucement la fatigue des jours précédents.
Une fois la nuit tombée, je sors la benne des déchets recyclables.
Aujourd'hui, je paie la fatigue d'hier.
J'ai décidé de ne pas rester à Paris juste pour le plaisir d'y être, parce que mon amoureuse travaille, ma co-maman aussi ; le seul train à un tarif abordable était très tôt, donc je suis partie à six heure du matin, métro puis train puis train, pour rentrer à la maison. J'arrive avant même que mon époux·e se réveille.
Je prépare le petit déjeuner pour nous deux. Nous décidons de ne pas acheter de billets quatre jours pour Hellfest 2026, comme cette année nous privilégierons la seconde main plutôt que de donner de l'argent directement à une organisation dont nous ne cautionnons pas les malversations et les choix politiques (c'était aujourd'hui, et évidemment tout a été vendu en quelques minutes).
Mon époux·e a fait un travail admirable de finition à la pâte à bois sur un plan de travail que j'ai fabriqué dans notre cuisine, et m'attendais pour le poncer ensemble ; c'est donc à ce moment que nous avons pu constater que nous n'avions plus de papier de verre pour la ponceuse. Nous sommes donc sorties sous le soleil au zénith pour la quincaillerie locale, qui fait le positionnement étrange de vendre pour les professionnels, mais en n'ayant en stock que certaines références et pas d'autres. Donc il faudrait acheter un produit en très grand conditionnement, pourquoi pas, mais ce n'est pas le produit que je voulais, ce n'est jamais le bon qui est en stock. Je voudrais ne pas me reposer sur la vente en ligne, mais je ne suis pas aidée par les choix de certains commerçants locaux.
J'ai besoin de repos, le soleil recommence à taper dur.
Notre moniteur de tir à l'arc m'amène les flèches que j'avais commandées fin mai. Déception, le facteur (celui qui fabrique, pas celui qui livre) s'est trompé dans les couleurs que j'avais demandées, à la fois sur les plumes et sur l'encoche. Il me promet au téléphone de les modifier quand je le reverrai, mais il est à plus de trente kilomètres et je ne comptais pas y retourner sans raison. Bref, nous verrons à la rentrée, je n'ai pas prévu de tirer d'ici là, notre couloir est trop court et mon époux·e a peur pour nos chattes (à raison).
Je ressors le soir pour une réunion de réflexion sur le programme des municipales.
Je voulais me reposer et je n'ai pas réussi.
Aujourd'hui, périple un peu frustrant, mais tout se finit bien.
Je me lève très tôt, train pour Nantes, train pour Paris, métro pour l'hôpital où j'ai reçu ma dernière grosse opération il y a un an et quelques jours. Le rendez-vous de contrôle est une formalité, aussi l'occasion de discuter avec la chirurgienne, maintenir ce contact positif qui pourrait resservir pour opérer autre chose, sait-on jamais. L'attente est parfois longue, la durée est imprévisible : en vingt-cinq minutes je suis déjà sortie. Je sais que ce rendez-vous n'aurais pas pu être à distance : si on pouvait malaxer une poitrine en visio, nos factures de trains seraient moins faramineuses. #lesbiennes
Je déjeune d'une salade pour garder le rythme depuis le début de l'actuelle canicule, et je reprends le métro pour aller près des halles, avec deux objectifs. Le premier est de chercher des bottes montantes blanches, parce que je suis influençable et que KPop Demon Hunters m'a joyeusement marquée. Le second est de me poser au calme à la médiathèque comme le 13 juin, malheureusement elle est fermée aujourd'hui, je ne peux que soulager mes jambes sur un banc, le temps pour moi de rassembler mes esprits et reprendre le métro pour rejoindre mon amoureuse amstellodamoise. C'est bon de la retrouver, et de se reposer dans sa chambre avant de ressortir dîner. Nous découvrons un petit restaurant indien près de son nouveau chez elle, et nous rentrons regarder KPop Demon Hunters, je n'ai pas eu longtemps à la convaincre de me conforter dan smon addiction. Ça promet un chouette épisode d'Un Podcast Trans, dans quelques semaines.
Pour célébrer la naissance de mon enfant, j'ai brodé le panneau de contrôle du premier Macintosh.

À partir d'une capture d'écran, j'ai créé le modèle à broder, en mettant son nom dans la barre de titre, sa date et son poids de naissance. J'ai mis plusieurs mois à le réaliser, et il est né quelques semaines avant que j'arrive à le terminer, ce qui tombe bien parce que je devait de toute façon attendre la naissance pour les informations de dernière minute.
Je suis impatiente de partager un jour avec lui l'origine de cette œuvre de Susan Kare.
Vous pouvez jouer avec l'original (dans une émulation) dans ce très bel article de Marcin Wichary.
Aujourd'hui, les jambes ne vont pas vraiment mieux, et la fatigue du concours hier fait que finalement, nous ne sommes pas ressorties pour voir les gens tirer. Je regrette un peu, mais le canapé, c'est bien aussi.
Je prépare le petit déjeuner pour mon époux·e, thé vert au matcha, œufs durs découpés en forme de cœurs.

C'est toujours The Brewster qui régale.
Ensuite nous sortons voir les animations en ville, recevons deux commentaires positifs et respectueux sur notre apparence physique ensemble. Nous sommes encore positivement décontenancées ("C'est sûrement toi qui est hot — Mais non c'est toi qui est magnifique"), lorsqu'un photographe qui semble timide derrière son gros objectif, demande silencieusement s'il peut nous prendre en photo.

C'est vrai qu'on est classe.
Je commence à broder un projet à long terme, le calendrier des températures de la station météo la plus proche. Je ferai peut-être un post à part pour détailler les recherches et les choix graphiques.

Toutes les broderies chaudes dans ta région.
Je suis très enthousiaste ! Je complète chaque jours des semaines précédentes avec impatience pour commencer à voir se détacher les courbes, et particulièrement la vague de chaleur actuelle.