Dans le demi-sommeil de mon réveil trop matinal, après quatre heures de sommeil, j'ai une chanson de Bright Eyes dans la tête. Le tambourin lancinant frappe à la porte de ma conscience et d'un coup, sursaut : j'ai oublié cette chanson dans ma narration hier soir. Je suis passée à côté alors qu'elle était à la source de mon tunnel de recherches, cette phrase fascinante, chantée par un homme :
"Everything is as it's always been
This never happened
Don't take it too bad, it's nothing you did
It's just once something dies you can't make it live
You're a beautiful boy, you're a sweet little kid
But I am a woman."
Les guillemets font partie de la citation : l'auteur rapporte les propos de son amie. Mais le contraste entre sa voix et ces paroles ont bercé le début de ma vie d'adulte, j'ai aimé chanter ces paradoxes pour des raisons évidentes, rétrospectivement.
Maintenant que j'en sais un peu plus sur sa vie, maintenant que j'ai proposé mon fil narratif (dans l'épisode 34 de Un Podcast Trans), j'entends les paroles différemment, c'est évidemment l'héroïne de mon histoire qui parle, l'héroïne que l'auteur a tant aimée.
Bon, j'ai envie de l'ajouter au montage à l'épisode d'hier, c'est malin.