J'ai publié un nouvel épisode de TransTextuel·les !
Ça s'appelle « C'est nous les adultes », écrit et lu par moi, et je pense que ça pourrait parler à beaucoup d'entre nous 💜💙💚💛🧡❤️
https://nre.fm/podcasts/transtextuelles/cest-nous-les-adultes/
Le texte est dans les notes de l'épisode, et juste après le break en cliquant juste en dessous.
Vous pouvez écouter sur la page, ou suivre les liens vers Apple Podcast ou Spotify ou autres. Partagez largement merci 💞
Aujourd'hui, journée calme. Je joue avec wplace tant que ça fonctionne, j'échange avec mon amie-exe parisienne, avec mon fils à distance.
Je prépare le petit déjeuner pour mon époux-e. Je vais à vélo nourrir les trois chats de ma cliente. Je passe du temps à réfléchir à créer un podcast de plus ; ça ne serait pas vraiment un nouveau podcast, mais la publication sur un flux séparé, de certaines chroniques de Un Podcast Trans, parce qu'elles sont perdues dans les archives du temps, ou parce que nous les aimons beaucoup, ou les deux. Il y a quelques mois, un ancien membre de l'équipe nous a indiqué qu'il ne voulait plus que son nom ou sa voix paraisse dans le podcast, nous avons donc quelques épisodes qui ne sont plus en ligne, au détriment des chroniques des autres membres de l'équipe : ça permettrait de rendre leur travail de nouveau accessible.
Par ailleurs, un podcast avec "trans" dans le titre est très certainement caché par les algorithmes de Spotify et peut-être d'Apple aussi, on dirait que même quand on nous cherche par le titre on ne tombe pas directement sur nous. Nous devons compter sur le bouche à oreille, donc directement sur vous, cher public, pour partager nos voix. Donc la question c'est : est-ce que le nom "Un Podcast Trans" est important et doit figurer dans le nom du presque nouveau podcast ? ou bien est-ce que c'est l'occasion de trouver un nom malheureusement moins trans mais plus facile à trouver, qui permettra d'attirer les gens vers Un Podcast Trans ?
Comme prévu, aujourd’hui est une mauvaise journée. Je suis paralysée dans le salon : je voudrais me reposer mais je ne peux pas ici, je ne peux pas aller dans ma chambre, je me perçois couverte de poils de chats, je voudrais me doucher et me laver les cheveux mais la baignoire est occupée par des objets que les chattes ont bousculés et souillés hier soir. Je suis aussi décalée par les repas de la veille. Mon époux·e me sort de ce casse-tête en libérant la salle-de-bain, je passe un long moment à me récurer, shampoing, lavements des sinus, puis à sécher doucement sur mon lit sans arriver à dormir par peur de perdre tout cette journée, j’ai peur de passer encore toute la journée dans ma chambre comme hier. Il est plus de quinze heures quand je viens proposer une promenade à mon époux·e, peut-être dans l’espoir de réitérer le bon souvenir de la promenade de la veille, mais il est trop tard pour sortir et réussir à préparer nos sujets pour l’enregistrement du podcast de ce soir, que nous avons avancé de trois heures pour pouvoir accueillir un de nos membres qui a un départ tôt le lendemain.
J’écris un souvenir de collège, pour accompagner l’exposé très complet que mon époux·e réalise sur KPop Demon Hunters. L’enregistrement est formidable, comme à chaque fois, et me fait beaucoup de bien. J’ai beaucoup de chance de faire partie de cette équipe.
Après un bref passage ensemble dans Animal Crossing, je décide de répondre à l’appel de ma fatigue, et je vais dormir vers minuit.
Aujourd'hui, j'apprécie une journée sans sortie prévue. Je prépare le petit déjeuner pour mon époux·e. Je constate que je ne le note pas systématiquement, mais c'est notre rituel du matin, le moyen pour moi de commencer notre journée ensemble et ne pas le laisser dormir trop longtemps : ça arrive si nous sommes là toutes les deux, que je ne le note ou pas.
Avec mon psy en visio, je parle du concert de HEALTH, de KPop Demon Hunters, et de ma crise de panique du 28 juin (post manquant), trois sujets lourds de fragilités existentielles.
Je prends une place pour le concert d'Ezra Furman à Paris le 29 janvier 2026. Je me souviens avoir écrit un épisode d'Un Podcast Trans très émouvant sur elle en 2021.
Elle fait partie des artistes dont la personnalité m'intéresse plus que leur musique, mais je suis heureuse de prévoir de la voir en concert.
Aujourd'hui était encore une très longue journée : je me suis levée très tôt pour passer un peu de temps avec mon amoureuse avant qu'elle parte en formation, j'ai préparé mes affaires pour le retour en train, Paris Montparnasse. Nous avons eu une heure de retard à cause d'incendies à proximité des voies. Puis train régional, puis câlin avec mon époux·e, dans le même état de fatigue que moi ou même pire.
Ensuite entraînement de tir à l'arc, que je ne voulais pas manquer, même fatiguée, ça s'est très bien passé, j'ai gagné le concours de fléchettes (compte à rebours de 300 points sans dépasser, par volées de trois flèches, à 18 mètres, dans une cible spéciale avec le même décor que pour les fléchettes). Min groupement n'est pas mal, j'aimerais gagner en précision.
À mon retour nous avons pris un bain, trop chaud donc à la limite du malaise en sortant. Thé, salade, Animal Crossing, il y a tellements de nouveaux animaux qui arrivent en début de mois. Dans le train et après le bain, j'ai terminé le montage et l'image pour l'épisode 35 de Un Podcast Trans, et donc je l'ai publié. Allez l'écouter et revenez avec des commentaires !
Aujourd'hui est un jour sans fin, pas au sens du film avec la marmotte, plutôt avec un temps relatif qui s'étire sur des semaines. Je me suis levée ce matin, il y a quelques jours, très tôt, pour aller prendre un train pour Bruxelles, qui a pris une heure de retard à cause d'arbres sur la voie.
J'ai retrouvé les chemins tellement parcourus il y quelques années pour concevoir mon enfant, et quelques années encore avant pour y conserver mes gamètes. Les rues de Bruxelles sont pleines d'histoires familiales, j'ai parcouru cet après midi des années de souvenirs en quelques heures. Le rendez-vous en lui-même s'est bien passé.
Je me suis posée dans un salon de thé que je ne connaissais pas encore, pour recharger mes batteries — métaphoriques et électroniques.
J'ai repris le train pour Paris, encore du retard, j'ai mis à profit toutes ces heures en finissant presque le montage de l'épisode 35 de Un Podcast Trans, que nous avons enregistré il y a déjà une semaine. Je suis rentrée fatiguée mais heureuse de retrouver mon amoureuse, pouvoir frimer avec un extrait du montage dont je suis fière, planifier la journée de demain, déjà, le retour à la maison.